Bleu : Abîme - Huile sur toile, 40x50
Le bleu, comme une souffrance ... Impossible à moduler, toujours trop dur, trop minéral, trop artificiellement azur. Couche après couche, glacis après glacis, j'ai essayé de le former à ma sensation et sous le pinceau brouillon est sorti la tête d'un oiseau, puis son corps ! Phénomème de l'écriture automatique ? J'étais partie pour de l'abstrait ... Alors quelques touches de blanc pour les plumes et l'oeil, et le rapace contemple le vide ...
Amusant, je n'ai pas vu le rapace et j'ai dû le chercher !
RépondreSupprimerJe ressens plus les remous de l'eau, quand la mer devient opaque à force de brasser, mais peut-être suis-je influencée par le bouquin que je viens de terminer : "Les déferlentes". Quoiqu'il en soit, pour une couleur qui te pose problème, dis-tu, le résultat est impressionnant et me plais beaucoup.
Ma première impression , un papillon au dessus d'un lac en sous bois.
RépondreSupprimerL'imaginaire travaille.
Bonne fin d'après midi.
Moi, j'aime beaucoup, et pourtant je n'ai pas le même rapport au bleu que toi.
RépondreSupprimerC'est certainement la couleur qui me fait le moins souffrir, celle que "j'apprivoise" le mieux...
Tu sais par ailleurs que celle de tous mes déboires et de toutes mes hantises, c'est le rouge...
Bonne soirée à toi !
Norma